Bonjour et bienvenue sur mon blog !
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui concerne tous les conducteurs :
l’alcool au volant et ses conséquences sur l’assurance auto.
Vous le savez sans doute, conduire sous l’effet de l’alcool est interdit par la loi et expose à des sanctions pénales et administratives.
Mais saviez-vous que votre assurance auto peut aussi vous sanctionner si vous êtes contrôlé positif à l’alcoolémie ?
Voici ce que vous devez savoir pour éviter les mauvaises surprises.

Quelles sont les limites légales d’alcoolémie au volant ?

En France, le taux d’alcoolémie maximal autorisé au volant est de 0,5 g/L de sang, soit environ deux verres d’alcool.
Ce taux est abaissé à 0,2 g/L de sang pour les jeunes conducteurs (moins de trois ans de permis) et les conducteurs professionnels (transport en commun, taxi, etc.).
Au-delà de ces limites, vous commettez une infraction au Code de la route qui peut être qualifiée de contravention ou de délit selon le taux d’alcoolémie constaté.

Quelles sont les sanctions pénales et administratives en cas d’alcool au volant ?

Si vous êtes contrôlé avec un taux d’alcoolémie compris entre 0,5 g/L et 0,8 g/L de sang (ou entre 0,2 g/L et 0,5 g/L pour les jeunes conducteurs et les conducteurs professionnels).
Vous commettez une contravention de quatrième classe qui est punie d’une amende forfaitaire de 135 €, (minorée à 90 € si vous payez dans les 15 jours ou majorée à 375 € si vous payez après 45 jours), et du retrait de six points sur votre permis de conduire.
Vous pouvez aussi faire l’objet d’une suspension administrative du permis de conduire pour une durée maximale de six mois.

Si vous êtes contrôlé avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,8 g/L de sang (ou supérieur ou égal à 0,5 g/L pour les jeunes conducteurs et les conducteurs professionnels).
Vous commettez un délit qui est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 €, d’une suspension ou d’une annulation du permis de conduire pour une durée maximale de trois ans (voire définitive en cas de récidive).
D’une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans (voire quatre ans en cas de récidive), et d’autres peines complémentaires (obligation d’installer un éthylotest anti-démarrage, stage de sensibilisation à la sécurité routière, etc.).

Quelles sont les conséquences sur l’assurance auto en cas d’alcool au volant ?

En plus des sanctions pénales et administratives, l’alcool au volant peut avoir des conséquences sur votre contrat d’assurance auto.
En effet, votre assureur peut considérer que vous avez pris un risque inconsidéré en conduisant sous l’effet de l’alcool, et appliquer des mesures qui peuvent être plus ou moins sévères selon la gravité du sinistre :

Votre assureur peut augmenter le montant de votre cotisation annuelle pour tenir compte du risque accru que vous représentez.

Cette majoration ne peut pas dépasser 150 % si aucune autre infraction n’est constatée, mais elle peut atteindre 400 % en cas d’infractions multiples (excès de vitesse, délit de fuite, etc.).

Votre assureur peut refuser de prendre en charge les dommages causés à votre véhicule ou à ceux des tiers si vous êtes responsable du sinistre.

Il peut aussi suspendre les garanties optionnelles que vous avez souscrites (protection juridique, garantie dommages tous accidents, etc.).

L’assureur peut décider de mettre fin à votre contrat d’assurance auto si vous avez commis un délit ou si vous êtes récidiviste.

Cette résiliation est possible dans un délai d’un mois après la notification du sinistre.

Elle vous oblige à trouver un nouvel assureur dans un délai d’un mois également, ce qui peut être difficile et coûteux car vous serez considéré comme un conducteur à risque.

Comment éviter les conséquences de l’alcool au volant sur l’assurance auto ?

La meilleure façon d’éviter les conséquences de l’alcool au volant sur l’assurance auto est bien sûr de ne pas boire avant de prendre le volant.
Si vous avez bu, il faut attendre que l’alcool soit éliminé par votre organisme avant de conduire.
La vitesse d’élimination varie selon les individus, mais on estime qu’il faut compter environ une heure par verre consommé.
Vous pouvez aussi utiliser un éthylotest pour vérifier votre taux d’alcoolémie avant de partir.

Si vous devez absolument prendre la route après avoir bu, il faut privilégier les solutions alternatives comme le covoiturage, le taxi, les transports en commun ou encore le recours à un conducteur désigné qui reste sobre pendant la soirée.
Ces solutions sont plus sûres pour vous et pour les autres usagers de la route et vous évitent les problèmes avec la justice et avec votre assurance auto.

En conclusion, l’alcool au volant est un comportement dangereux qui expose à des sanctions pénales et administratives sévères et qui peut avoir des conséquences désastreuses sur votre contrat d’assurance auto.
Pour préserver votre santé, votre sécurité et votre budget, il vaut mieux éviter de boire avant de conduire ou choisir une solution alternative pour rentrer chez vous.